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Khiasma

mar. 28 janvier 2014

20H30


Jean-Paul Curnier / Rendez-vous n°1


PRÉDATION & DÉMOCRATIE : lancement de la résidence de Jean-Paul Curnier

Résidence d'écrivain

Programme : Rendez-vous




Philosopher à l’arc
, c’est le titre d’un livre récent publié par J-P Curnier ; ce titre désigne ce qui fait le contenu de ce livre : une autre condition, une autre expérience de la pensée. Donc aussi une autre forme de pensée. C’est en quelque sorte une forme d’ « expérience extérieure » qui fait réponse à la notion  d’« expérience intérieure », développée par Georges Bataille).

Elle se déploie dans l’exercice de la chasse à l’arc. Aussi, très vite, la pensée dont il est question est celle à la fois du fait de devoir tuer pour manger et celle de savoir qui tue qui étant donné l’expérience particulière de la chasse à l’arc. Pourtant cette expérience est celle de l’homme qui nous a précédé.
– Elle implique une confusion, une sorte d’osmose entre la proie et le chasseur dont la trace dans les civilisations contemporaines n’a pas totalement disparu.
– Inversement, cette expérience implique un rapport de fraternité avec la matière du monde (avec la « chair » des êtres du monde) qui ne permet pas de penser le rapport aux animaux ni à la prédation en général de la même façon que celle que nous connaissons et qui élargit notre sensation d’appartenance au vivant et à l’humain d’une manière considérable. Non seulement les notions de bien et de mal n’y sont plus les mêmes, mais l’éthique qui règle les rapports entre les êtres ne se fonde pas sur les mêmes certitudes.
Venant comme en prolongement de cette osmose dans le rapport de vie et de mort pour la nutrition, la chasse à l’arc, du fait de la courte portée des flèches, implique un rapprochement maximal avec les proies. cela signifie d’une part une connaissance approfondie et presque intime des animaux mais aussi une faculté commune à une très grande partie des êtres vivants qui prend tout son sens ici pour le chasseur : celle du camouflage, du brouillage des apparences, de la discrétion absolue de soi. Jusqu’à ne plus exister que comme un animal, précisément.
Se camoufler, ce n’est pas se cacher, c’est jouer avec les perceptions de l’autre, c’est troubler ses habitudes, introduire de l’incongru dans sa connaissance, souvent très étendue, de l’homme comme prédateur. Alors, l’expérience de l’arc devient une expérience décisive qui ne permet plus de retour en arrière et ne peut plus se contenter de faux-fuyants.


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Ici commence une forme de réflexion sur les questions qui agitent notre époque et qui, c’est le sens de cette soirée de présentation et de discussion, ouvre sur trois questions essentielles :

– celle de la morale que l’homme voudrait s’imposer vis à vis de la Terre et vis à vis de l’environnement,
– celle de la propriété comme règle générale de l’existence des hommes sur Terre et des droits et devoirs qu’elle implique,
– celle du pouvoir comme forme de mise en suspens de la guerre de tous conte tous, mais avant tout comme émanation de la guerre et évocation constante de la guerre.

Jean-Paul Curnier est accueilli en résidence à l’Espace Khiasma durant toute l’année 2014 avec le soutien de la Région île-de-France.

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Khiasma est membre du réseau TRAM et partenaire de Paris-Art.

septembre 2018


21.06.2016

«Tentative d’évasion» de Vincent Chevillon sur le massif du Sancy

Dans le cadre de la manifestation Horizons, l’oeuvre monumentale de Vincent Chevillon Tentative d’évasion est installée jusqu’à fin septembre sur le massif du Sancy, en Auvergne (http://www.horizons-sancy.com/).

11.04.2016

« De commencements en commencements » reçoit l’aide du film court de la Seine-Saint-Denis

Le film de Simon Quéheillard, De commencements en commencements, vient de recevoir l’aide au film court du département de la Seine-Saint-Denis. Après une belle post-production, une avant-première de cet hommage au burlesque arrivera très bientôt sur les écrans lilasiens !

28.03.2016

« Vers la tendresse » d’Alice Diop primé au festival du film de femmes de Créteil

Développé au cours d’une résidence d’Alice Diop à Khiasma, le film Vers la tendresse a reçu le Prix INA réalisatrice créative du meilleur court métrage francophone et le Prix du public du meilleur court métrage français. Bravo !

17.03.2014

Lettre au Maire de Grigny

Initiative du collectif le PEROU

« L’ambassade du PEROU à Ris-Orangis est un repère – un espace visible – et un observatoire – un lieu qui regarde -. Décrire ce qui a lieu dans un bidonville situé sur le territoire européen, telle est l’ambition de ce blog. Exactement, il s’agit de décrire l’humanité qui a lieu, l’humanité qui fait lieu » (décembre 2012). Le 3 avril 2013, tout a été détruit, sauf l’essentiel. A Grigny, où vivent aujourd’hui les familles, nous continuons d’œuvrer pour que l’on construise enfin.

Découvrez ici, la dernière lettre de Sébastien Thiéry, coordinateur du PEROU, au Maire de Grigny. Une invitation au dialogue sur le devenir des familles de Roms présentes dans le bidonville.

 

19.12.2013

Butler & Mirza en lice pour le prix Art Mundi 6

Félicitations à Butler&Mirza pour leur pré-sélection pour le prix Art Mundi 6. On leur souhaite de tout cœur de le remporter pour mener à bien tous leurs projets et nous surprendre encore.
Rapellons que le duo d’artiste avait exposé leur oeuvre Hold Your Ground à Khiasma, dans le cadre de notre exposition de rentrée, Rendez-vous : sortie de mon corps.
Plus d’informations ici !

28.11.2013

Notre cycle POSSESSIONS s’installe sur le blog du Monde

Article d'Isabelle Regnier

En place depuis le 12 novembre 2013, notre cycle Possessions a fait parler de lui dans les pages du blog du Monde. Sous la plume d’Isabelle Regnier, découvrez, ou redécouvrez l’identité de cet évènement qui déplace le genre documentaire, entre projections et performances.

Pour découvrir l’article, c’est ici…
Et pour suivre le déroulement de notre programmation jusqu’au 12 décembre, c’est là !

 

28.11.2013

Mathieu K. Abonnenc à Beaubourg

Séance du Peuple qui manque

« An Italian Film (Africa Addio) » de Mathieu K Abonnenc sera projeté demain au Centre Pompidou dans le cadre d’une séance du Peuple qui manque. Rappelons que l’artiste présente également sa vidéo dans le cadre de notre exposition « Rendez-vous : sortie de mon corps » et qu’elle reste visible jusqu’au 12 décembre 2013. La caméra Red utilisée pour le tournage confère une qualité exceptionnelle à l’image qui vient renforcer le propos percutant du film. En ce concentrant sur le cuivre, qui fut l’une des causes de la guerre de Sécession au Katanga, et, auparavant, la raison de l’intérêt des Occidentaux pour la R.D.C, l’artiste reconstitue un épisode de l’histoire du capitalisme et de ses mécanismes, montrant les effets de l’industrialisation par des nations européennes sur des pays et des populations colonisés. http://www.lepeuplequimanque.org/thousand/27-11-13

15.11.2013

Nos artistes hors les murs !

Exposition “Ânes situ” de Hicham Benohoud

Jusqu’au 12 décembre 2013, Khiasma accueille en son sein l’exposition collective « Rendez-vous : sortie de mon corps ». À cette occasion, Hicham Benohoud, photographe, expose « Version soft » une série de 5 images qui présentent calmement et fermement son malaise face à sa situation, à sa culture, à son pays. Mais en parallèle, l’artiste expose également à Casablanca « Ânes situ », une série de photographies qui fait écho au statut de l’homme au Maroc.
À découvrir ici !

05.11.2013

Mon voisin est un artiste

Ciné-concert

En lieu et place du traditionnel C’est dimanche ! – le cinégoûter organisé à l’Espace Khiasma chaque dernier dimanche du mois – Fantazio se propose de créer un habillage musical interactif à partir d’un montage de films muets.

« On part de rien. Un son arrive : on peut se coincer dedans, se prendre les pieds dedans, mourir dedans tout de suite. Si un deuxième son sur lequel on pourrait se reposer ne surgit pas, tout s’arrête. Plus de transformation possible. L’improvisation ne peut pas vivre sans entraide. En situation de guerre, d’urgence, de panique, soit on reste pétrifié passif, soit on improvise : on prend en main la situation, on se mouille, on laisse de côté à la minute la force rongeante du regard sur soi. »

Dimanche 23 novembre 2013 à 16H00
Espace Khiasma, 15 rue Chassagnole, 93260 Les Lilas

06.08.2013

Le cri de la fougère

Feuilleton dessiné

Depuis janvier 2013, Hélène Coeur, Célio Paillard et Frédéric Mathevet mènent un atelier sonore dans le quartier des Fougères (Paris 20e), avec une classe de CE2-CM1 de l’école Le Vau. Au cours de cette première année d’ateliers, les participants apprennent à «écouter et jouer leur quartier », faisant travailler leurs oreilles mais aussi leur corps et leur imagination. Une expérience mise en récit par les artistes sous la forme d’un feuilleton dessiné. Découvrez au format pdf :

Episode 1 : Le cri de la Fougère

Episode 2 : Interlude 

Découvrez la présentation de l’atelier sur le site de L’Autre Musique

Un projet soutenu par la Fondation de France.

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