FR


EN

Chargement

Archive

jeu. 6 octobre 2016

20H00


Eléments pour les années 00


Lecture

Emmanuel Adely



Il n’y a plus d’Histoire, depuis vingt-cinq ans il n’y a plus d’Histoire avec un grand H, l’Histoire avec un grand H s’est achevée avec le triomphe de la démocratie et désormais il n’y a plus d’Histoire, juste des histoires. Petites. Des repères. Il ne se passe rien. Dit-on. Rien.

Et dans ce rien submergé d’immédiateté, l’occident vainqueur vit. Bien. Protégé. Kim Kardashian va bien. François Pinault va bien. Autour ça grouille un peu, ça soubresaute, mais à l’intérieur ça va. Bien. Il ne se passe rien de grave. Ou pas grand-chose. Des guerres ailleurs, des maladies, des attentats ici…
Consigner ce rien, ou ce pas grand-chose, devient dès lors un défi. Puisque nous vivons bien, que vivons-nous bien, ici ?
Pour ces Eléments pour les années 00, Emmanuel Adely qui vient d’achever sa résidence au Musée commun, propose vingt-cinq ans de ce rien pacifique au travers d’un quotidien économique qui est notre plus petit dénominateur commun, strié de textes issus des ateliers donnés pendant l’année et de nouvelles telles que le 11-Septembre, Fukushima, des attentats : un puzzle dont chaque jour est une pièce surprenante qui s’emboîte aux autres pour donner un tableau final aussi drôle que désespérant.

La soirée se poursuit à 21h à Khiasma avec la performance de Frédéric Dumond, « Glossolalie ».

Retrouvez le programme de l’ensemble du festival ici.

Reserver





Saisissez le nombre de personnes pour la réservation :



L’œuvre d’Emmanuel Adely s’ancre dans le catalogue romanesque de plusieurs éditeurs (Minuit pour Les Cintres, Stock pour Fanfare, Gallimard pour Mon Amour, le Seuil pour Genèse ou Argol pour Sommes), s’inscrit dans des revues (Inculte, Décapages, Véhicule) surgit dans les performances et mute. Elle est plastique, politique, sonore. Elle abandonne la « langue des livres » comme une peau morte pour grandir à côté du champ littéraire et de ses acteurs médiatiques. Toute parole est matière à création (discours, article, récit d’enquête..) dès lors que les faits, les dates, les heures échappent à la dépêche clinique, se précipitent (vitesse et chimie) et éclatent en fragments solides, en alliages nouveaux, en un langage (flux, rythme et sens) inédit (Je paie – Inculte 2016). Ses textes explorent la dimension essentiellement fictionnelle du réel (La Très Bouleversante Confession de l’homme qui a abattu le plus grand fils de pute que la terre ait porté – Babel 2016) et s’illustrent dans une écriture flux, souvent libérée d’une seule traite, balayant parfois jusqu’à l’ultime ponctuation.

Rendez
vous



Phantom

Khiasma est soutenu par :

La Région Île-de-France
Le Département de la
   Seine-Saint-Denis
La DRAC Île-de-France
La Ville des Lilas
La Ville de Paris
La Mairie du 20è
Paris Habitat
La Fondation de France

Khiasma est membre du réseau TRAM et partenaire de Paris-Art.

septembre 2018


21.06.2016

«Tentative d’évasion» de Vincent Chevillon sur le massif du Sancy

Dans le cadre de la manifestation Horizons, l’oeuvre monumentale de Vincent Chevillon Tentative d’évasion est installée jusqu’à fin septembre sur le massif du Sancy, en Auvergne (http://www.horizons-sancy.com/).

11.04.2016

« De commencements en commencements » reçoit l’aide du film court de la Seine-Saint-Denis

Le film de Simon Quéheillard, De commencements en commencements, vient de recevoir l’aide au film court du département de la Seine-Saint-Denis. Après une belle post-production, une avant-première de cet hommage au burlesque arrivera très bientôt sur les écrans lilasiens !

28.03.2016

« Vers la tendresse » d’Alice Diop primé au festival du film de femmes de Créteil

Développé au cours d’une résidence d’Alice Diop à Khiasma, le film Vers la tendresse a reçu le Prix INA réalisatrice créative du meilleur court métrage francophone et le Prix du public du meilleur court métrage français. Bravo !

17.03.2014

Lettre au Maire de Grigny

Initiative du collectif le PEROU

« L’ambassade du PEROU à Ris-Orangis est un repère – un espace visible – et un observatoire – un lieu qui regarde -. Décrire ce qui a lieu dans un bidonville situé sur le territoire européen, telle est l’ambition de ce blog. Exactement, il s’agit de décrire l’humanité qui a lieu, l’humanité qui fait lieu » (décembre 2012). Le 3 avril 2013, tout a été détruit, sauf l’essentiel. A Grigny, où vivent aujourd’hui les familles, nous continuons d’œuvrer pour que l’on construise enfin.

Découvrez ici, la dernière lettre de Sébastien Thiéry, coordinateur du PEROU, au Maire de Grigny. Une invitation au dialogue sur le devenir des familles de Roms présentes dans le bidonville.

 

19.12.2013

Butler & Mirza en lice pour le prix Art Mundi 6

Félicitations à Butler&Mirza pour leur pré-sélection pour le prix Art Mundi 6. On leur souhaite de tout cœur de le remporter pour mener à bien tous leurs projets et nous surprendre encore.
Rapellons que le duo d’artiste avait exposé leur oeuvre Hold Your Ground à Khiasma, dans le cadre de notre exposition de rentrée, Rendez-vous : sortie de mon corps.
Plus d’informations ici !

28.11.2013

Notre cycle POSSESSIONS s’installe sur le blog du Monde

Article d'Isabelle Regnier

En place depuis le 12 novembre 2013, notre cycle Possessions a fait parler de lui dans les pages du blog du Monde. Sous la plume d’Isabelle Regnier, découvrez, ou redécouvrez l’identité de cet évènement qui déplace le genre documentaire, entre projections et performances.

Pour découvrir l’article, c’est ici…
Et pour suivre le déroulement de notre programmation jusqu’au 12 décembre, c’est là !

 

28.11.2013

Mathieu K. Abonnenc à Beaubourg

Séance du Peuple qui manque

« An Italian Film (Africa Addio) » de Mathieu K Abonnenc sera projeté demain au Centre Pompidou dans le cadre d’une séance du Peuple qui manque. Rappelons que l’artiste présente également sa vidéo dans le cadre de notre exposition « Rendez-vous : sortie de mon corps » et qu’elle reste visible jusqu’au 12 décembre 2013. La caméra Red utilisée pour le tournage confère une qualité exceptionnelle à l’image qui vient renforcer le propos percutant du film. En ce concentrant sur le cuivre, qui fut l’une des causes de la guerre de Sécession au Katanga, et, auparavant, la raison de l’intérêt des Occidentaux pour la R.D.C, l’artiste reconstitue un épisode de l’histoire du capitalisme et de ses mécanismes, montrant les effets de l’industrialisation par des nations européennes sur des pays et des populations colonisés. http://www.lepeuplequimanque.org/thousand/27-11-13

15.11.2013

Nos artistes hors les murs !

Exposition “Ânes situ” de Hicham Benohoud

Jusqu’au 12 décembre 2013, Khiasma accueille en son sein l’exposition collective « Rendez-vous : sortie de mon corps ». À cette occasion, Hicham Benohoud, photographe, expose « Version soft » une série de 5 images qui présentent calmement et fermement son malaise face à sa situation, à sa culture, à son pays. Mais en parallèle, l’artiste expose également à Casablanca « Ânes situ », une série de photographies qui fait écho au statut de l’homme au Maroc.
À découvrir ici !

05.11.2013

Mon voisin est un artiste

Ciné-concert

En lieu et place du traditionnel C’est dimanche ! – le cinégoûter organisé à l’Espace Khiasma chaque dernier dimanche du mois – Fantazio se propose de créer un habillage musical interactif à partir d’un montage de films muets.

« On part de rien. Un son arrive : on peut se coincer dedans, se prendre les pieds dedans, mourir dedans tout de suite. Si un deuxième son sur lequel on pourrait se reposer ne surgit pas, tout s’arrête. Plus de transformation possible. L’improvisation ne peut pas vivre sans entraide. En situation de guerre, d’urgence, de panique, soit on reste pétrifié passif, soit on improvise : on prend en main la situation, on se mouille, on laisse de côté à la minute la force rongeante du regard sur soi. »

Dimanche 23 novembre 2013 à 16H00
Espace Khiasma, 15 rue Chassagnole, 93260 Les Lilas

06.08.2013

Le cri de la fougère

Feuilleton dessiné

Depuis janvier 2013, Hélène Coeur, Célio Paillard et Frédéric Mathevet mènent un atelier sonore dans le quartier des Fougères (Paris 20e), avec une classe de CE2-CM1 de l’école Le Vau. Au cours de cette première année d’ateliers, les participants apprennent à «écouter et jouer leur quartier », faisant travailler leurs oreilles mais aussi leur corps et leur imagination. Une expérience mise en récit par les artistes sous la forme d’un feuilleton dessiné. Découvrez au format pdf :

Episode 1 : Le cri de la Fougère

Episode 2 : Interlude 

Découvrez la présentation de l’atelier sur le site de L’Autre Musique

Un projet soutenu par la Fondation de France.

Rubriques

 

Contenus